Le 23 novembre, le Grdr a réuni à Paris, avec l’appui de l’AFD, des personnalités bissau-guinéennes et sénégalaises, des élus, des chercheurs et des acteurs de terrain ayant une connaissance approfondie de cette Région à cheval entre la Guinée-Bissau et le Sénégal. Le document de synthèse, que vous pouvez télécharger ici, revient sur le revient sur ces échanges particulièrement riches qui nous offrent un regard nouveau cette région.
Les intervenants ont ainsi échangés sur des enjeux nationaux, parfois divergents, en revenant par exemple sur lÂ’alternance politique en Gambie ou sur la crise persistante en Guinée-Bissau. Mais il en est globalement ressorti lÂ’image dÂ’une Région qui nÂ’est pas autant en crise que ce que lÂ’on peut lire ou voir dans les médias, notamment grà¢ce à des populations qui aspirent à la paix et à la reconstruction.
Les habitants de ces régions sont liés par un héritage commun largement antérieur à la création des Etats issus de la décolonisation. Les liens entre les territoires du nord de la Guinée-Bissau et de la Casamance sont donc très forts. La mobilité des personnes et des biens y est un facteur de résilience essentiel mais pose des défis, par exemple en matière dÂ’urbanisation. Autant de dynamiques qui positionnent la coopération régionale au cÂœur des enjeux : en matière de transports, lde coopération économique régionale, mais aussi pour offrir un avenir aux jeunes de cette Région. Sans oublier, bien entendu, lÂ’importance que représentent les migrations dans le développement de ces territoires, alors que les frontières de lÂ’Europe se ferment.
Par ailleurs, il est apparu que les ressources naturelles et les écosystèmes associés sont bel et bien LA richesse de la Région. La mangrove et les espaces forestiers, tels que les palmerais et les plantations dÂ’anacardier, sont de véritables emblèmes de la Région. DÂ’autant que lÂ’on constate moins de discours catastrophistes sur lÂ’évolution climatique quÂ’à une certaine époque. La pluviométrie est dÂ’ailleurs meilleure que dans les années 1970-1985. Les très nombreux fleuves et rivières constituent un véritable système sanguin de lÂ’économie halieutique de la région. Ce qui nÂ’empêche pas de constater un large décalage entre les moyens publics consacrés aux « grands projets  » de riziculture inondée ayant finalement donné de faibles résultatsÂ… Autant de sujets qui sont abordés plus en profondeur dans les actes de la rencontre du 23 novembre !
Autant de sujets qui sont abordés plus en profondeur dans les actes de la rencontre du 23 novembre !