Dans un monde o๠les précarités sÂ’accentuent et les crises se multiplient, la solidarité est le chemin le plus sà »r pour rétablir les équilibres mondiaux et permettre à chacun de vivre dignement. Malheureusement, on constate quÂ’à la veille des élections présidentielles, la solidarité internationale est la grande absente des débats. Coordination Sud a décidé dÂ’interpeller les candidats à la présidence sur cinq propositions pharesÂ…

Comme lÂ’affirme Jean-Louis Vielajus, président de la Coordination Solidarité-Urgence-Développement (SUD) : « La compétition ne peut pas être le seul moteur des politiques internationales, elle peut même aggraver la situation. Au-delà de la compétition, cÂ’est dans la coopération et dans la régulation que se trouvent les ressorts de lÂ’avenir, pour le monde comme pour la France.  »

Observant le manque dÂ’intérêt pour la coopération internationale dans les campagnes électorales et dans les médias, les ONG ont décidé de se mobiliser et dÂ’interpeller les candidats.
Sollicités par les 130 ONG membres de Coordination Sud, Eva Joly, François Bayrou, François Hollande, Jean-Luc Mélanchon et Nicolas Sarkozy se sont prononcés et engagés par écrit sur les cinq propositions et marqueurs dÂ’engagements qui leur ont été présentés :

• lÂ’affirmation des droits humains comme socle de politiques de coopération ambitieuses ;
• lÂ’adoption dÂ’une loi de programmation pluriannuelle pour la coopération au développement ;
• la mobilisation des instruments de lÂ’aide publique au développement en cohérence avec les objectifs affichés de solidarité ;
• la mise en Âœuvre sans délai, dÂ’une taxe sur les transactions financières à la hauteur des besoins de financement du développement ;
• lÂ’accroissement de lÂ’appui public aux initiatives des ONG et à leur partenariat avec la société civile internationale.

Documents à télécharger

Plaidoyer des ONG pour un quinquennat de développement durable et solidaire

La réponse d’Eva Joly

Dossier de presse CSud - réponse des candidats

La réponse de François Hollande

La réponse de Nicolas Sarkozy