On sÂ’accorde à dire que lÂ’accès à lÂ’eau potable et à lÂ’assainissement est une priorité pour les milliards dÂ’êtres humains qui en sont aujourdÂ’hui dépourvus ; en témoigne la résolution adoptée par lÂ’Assemblée Générale de lÂ’ONU le 10 octobre 2010 et dans laquelle le droit à lÂ’eau potable est considéré comme « un droit fondamental, essentiel au plein exercice du droit à la vie et de tous les droits de l’homme  ». Et pourtant, à quatre ans de lÂ’échéance de 2015 pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement, la situation reste préoccupante en Afrique Subsaharienne.
Dans cette région, près de 39%* de la population nÂ’ont pas accès à lÂ’eau potable et plus de 300 millions* de personnes ne bénéficient pas dÂ’installations dÂ’assainissement acceptables (ex. : toilettes, latrines, etc.) ; des données qui diminuent de moitié en milieu rural.
Si le stress hydrique et la pollution sont des facteurs déterminants dans la difficulté dÂ’accès à lÂ’eau dans la région ; il convient de rappeler que le manque dÂ’infrastructures hydrauliques, leur vétusté et les carences dans la gestion des ouvrages participent grandement à la non disponibilité de la ressource.
Depuis plus de 40 ans, le GRDR Âœuvre pour lÂ’amélioration des conditions de vie des populations au Mali, en Mauritanie, au Sénégal et en Guinée Bissau. Ainsi, depuis 2009, plus de 3 millions dÂ’euros ont été mobilisés et ont permis à des milliers de personnes de bénéficier dÂ’un accès durable à lÂ’eau potable et dÂ’installations sanitaires viables.
Cette année encore, lÂ’association met en Âœuvre des projets pour défendre le droit dÂ’accès à lÂ’eau des populations du bassin du Fleuve Sénégal et surtout pour sensibiliser ces familles à une gestion pérenne des ouvrages réalisés.
CÂ’est ainsi que le 16 octobre dernier, le GRDR a lancé un nouveau projet dÂ’accès à lÂ’eau potable et à lÂ’assainissement en Mauritanie. Financé dans le cadre de la facilité eau de lÂ’Union Européenne (fonds destiné aux pays dÂ’Afrique, des Caraïbes et du pacifique) à hauteur de 3,3 millions dÂ’euros, le Projet Eau et Assainissement Guidimakha Gorgol (PEAGG) vise à améliorer les conditions dÂ’accès à lÂ’eau de 64 000 personnes dans 24 localités rurales du sud de la Mauritanie. Doté dÂ’un volet institutionnel fort, il sÂ’inscrit dans la continuité du PEGG, projet eau mis en Âœuvre de 2009-2010. Durant 4 ans, outre la construction et la réhabilitation dÂ’ouvrages hydrauliques et dÂ’assainissement (latrines, forages, etc.) par les opérateurs locaux, spécialement formés à cet effet, des campagnes dÂ’information et de sensibilisation à lÂ’hygiène seront déployées et favoriseront une gestion consciencieuse et durable de lÂ’eau.
*Sources : PNUD et UNICEF
Ce projet reçoit le soutien financier de : • La Commission Européenne • LÂ’Agence Française de Développement (AFD) • La Région Centre • LÂ’Agence de Promotion de lÂ’Accès Universel aux Services (A.P.A.U.S) • Le BURGEAP • LÂ’association Femmes de demain
Il est mis en œuvre en partenariat avec : • L’Association des Maires et Parlementaires du Gorgol • Le BURGEAP • Tenmiya