En milieu associatif, les comptes doivent être certifiés par un commissaire au compte à la fin de l’année. Ils doivent ensuite être contrôlés par l’assemblée générale, raison pour laquelle les comptes de l’année sont systématiquement publiés avec un décalage chronologique. Ainsi, nos comptes 2013 ont été validés lors de l’assemblée générale du 21 juin 2014.
L’activité du Grdr repose sur trois grandes sources de financement. Celles si sont formalisées à travers des conventions de financement signées avec nos partenaires ou grà¢ce aux dons de nos adhérents.
La répartition des financements par bailleurs
Les financements privés passent de 19% de nos ressources en 2012 à 22% en 2013. Les financements européens avec les financements internationaux restent prédominants dans notre budget et représentent 45 % de nos ressources ressources, alors que les financements publics français, toutes origines confondues, sont stables autour de 33 %.
La répartition géographique des activités
En 2013 l’activité dans le bassin du fleuve Sénégal est restée prépondérante (69% du total). Le pôle littoral a quant à lui souffert de la crise politique qui a frappé la Guinée-Bissau et de retards au niveau des décisions de financement. Son activité est passée de 14% du total en 2012 à 8 % en 2013. Mais la signature, fin 2013, de conventions de financement structurantes permet de relancer l’activité pour 2014 et les années à venir. En France et en Europe, l’activité se maintient à 23 % après plusieurs années de croissance.
Les comptes 2013 sont le reflet d’un contexte difficile en France et dans les zones d’intervention qui sont les nôtres, en Afrique de l’Ouest. Néanmoins, après une baisse de l’activité en 2012, une reprise a été amorcée avec une augmentation de 13% qui nous a permis de revenir à une situation d’équilibre pour l’exercice 2013. Cela ne modifie pas sensiblement notre haut de bilan qui demeure positif mais insuffisant. Il nous faut absolument consolider et augmenter nos fonds propres.
L’activité en 2013 et les perspectives
1. Nature de notre activité :
Par rapport aux axes thématiques de nos actions, l’Education Au développement (EAD) et le plaidoyer confirment leur croissance, grà¢ce notamment au programme les « OMD pour les OMD  ». Les activités eau et assainissement connaissent également une croissance sensible.
2. Une augmentation sensible de notre activité
La diminution de l’activité en 2012 était largement liée à des difficultés de trésorerie. L’assainissement de celle-ci en 2013 a permis de financer les activités reportées ainsi que celles initialement prévues pour un total de 3,9 millions € contre 3,5 millions € l’année précédente. Le budget prévisionnel 2014 a été voté à 4,2 millions d’euros, ce qui confirmerait la reprise à la hausse de notre activité.
Pour l’année 2013, 97 conventions et contrats ont été mis en œuvre. 8% de ces conventions ont un budget supérieur a 100k€ et représentent 49% du budget annuel. A l’inverse, 85% des conventions ont un budget inférieur à 50k€ et représentent 34% du budget annuel. Le démarrage du programme structurant pour notre action sur le pôle littoral permet d’envisager la poursuite de cette reprise en 2014 et au-delà . Le niveau des commandes subventions et contrats garantit l’activité 2014-2015 de manière acceptable. Avec 6,5 millions d’euros de produits constatés d’avance soit presque deux ans d’activité assurée en Afrique, le Grdr peut envisager son avenir avec une relative sérénité. Un chiffre en augmentation de 0,5 million d’euros par rapport à 2012.