Publiée au journal officiel le 8 juillet 2014, la loi d’orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale (LOP-DSI) est désormais en vigueur.
Le Grdr se félicite de l’adoption de cette loi attendue depuis longtemps par les acteurs de la solidarité internationale. Ce nouveau cadre législatif met notamment en avant la nécessité d’orienter prioritairement l’aide vers les pays les plus pauvres, de lutter contre les inégalités par l’inclusion, de soutenir le développement durable et l’approche par les droits. Elle traduit également des avancées importantes sur les questions de la transparence de l’aide au développement et de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). « Nous réclamions un tel cadre depuis longtemps, pour acter au niveau législatif l’engagement de la France et en finir avec le caractère discrétionnaire des politiques menées depuis les années 1960  », rappelle Jean-Louis Vielajus , président de Coordination SUD.
Néanmoins, il faut rappeler que la LOP-DSI n’est actuellement pas assortie de moyens financiers, rendant son efficacité aléatoire et sa mise en oeuvre incertaine. Les acteurs de la solidarité internationale, au 1er rang desquels le Grdr, restent donc vigilants, alors que l’OCDE alertait en début d’année 2014 sur le fait que le montant de l’aide publique au développement de la France est en baisse de 10% par rapport à l’année précédente. D’autant que cette même OCDE estime que pour éradiquer la pauvreté dans la monde, chaque état doit contribuer à l’aide au développement à hauteur de 0,7% de son Revenu National Brut. Pour l’heure, la participation de la France plafonne à 0,4% de son RNB.
Le Grdr avait participé, au nom d’Eunomad, aux assise de la Assises de la solidarité internationale et du développement qui ont débouchés sur cette loi de programmation et d’orientation de la solidarité internationale.