Il n’aura fallu que 231 jours à la planète pour épuiser l’équivalent d’un an de ressources naturelles. Autrement dit, depuis le 19 aoà »t, l’humanité vit à crédit et doit compromettre le renouvellement des ces richesses naturelles pour continuer à nourrir les hommes. Il faut donc désormais puiser dans les stocks, ce qui, selon Footprint Network, va engendrer une accumulation de CO2 et aggraver la facture écologique.
Ce calcul prend essentiellement en compte la consommation de matières premières agricoles et les produits issus de la pêche et de la forêt.
Depuis une dizaine d’années le ’jour du dépassement’ du seuil écologique est plus précoce de 3 jours par an en moyenne. D’après Diane Simu, directrice des programmes de conservation du WWF France ’86% de la population mondiale vit dans des pays qui demandent plus à la nature que ce que leurs propres écosystèmes peuvent renouveler »
Ce qui fait conclure à Global Footprint Network qu’ il faudrait une planète et demie pour produire les ressources écologiques renouvelables nécessaires pour soutenir l’empreinte actuelle de l’humanité.