Suite au nouveau naufrage de ce jeudi 3 octobre 2013 au large de l’île de Lampedusa (Italie), MIGREUROP réagit et interroge la fatalité de ce drame. Un naufrage de plus, qui n’est pas sans rappeler les évènements de 2010 au même endroit (avec près de 400 victimes). Cette fois, ce n’est pas moins de 300 personnes parmi les 500 passagers d’un bateau en provenance de la Libye qui ont disparu ou péri. L’article revient sur les dispositifs de contrôles frontaliers tels que Frontex (depuis 2005) permettant de déployer navires, hélicoptères, avions, radars… depuis Gibraltar afin de traquer les « indésirables » migrants ; ainsi qu’Eurosur (depuis 2011), s’agissant d’un système de surveillance faisant appel aux technologies de pointe pour militariser les frontières extérieures de l’Union européenne. L’hypocrisie est interrogée face aux évènements passés, ainsi qu’à la journée de deuil national décrétée par l’Italie, ou encore les déclarations de la commissaire européenne aux affaires intérieures. Loin de ses valeurs et aveuglée par une logique sécuritaire, c’est une « Europe assassine » qui fait titre de cet article de MIGREUROP.
Lien de l’article - http://www.migreurop.org/article2283.html