Au cours de cette journée, des militants, des chercheurs, des archivistes, des artistes, accompagneront notre questionnement sur les conditions de visibilité des mémoires des groupes sociaux dominés et de leur inscription dans la mémoire dite collective.
Envisagée comme la promesse de meilleures conditions de vie, l’émigration-immigration est inévitablement synonyme de déchirure. Expérience existentielle, elle est faite de rupture physiques et sociales. C’est ce qu’exprime si justement le titre du plus célèbre des ouvrages du sociologue Abdelmalek Sayad, La double absence. Des illusion de l’émigré aux souffrances de l’immigré.
Dans ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui une société mondialisée, pour éviter le communautarisme et l’entre-soi ainsi que les raccourcis des populistes, la nécessité d’inventer les conditions d’une sociologie publique de l’immigration s’impose. C’est dans cette perspective que s’inscrit la troisième rencontre du cycle Mémoire collective et migrations.
Cette journée est organisée par Ancrage, APSV et HMIA
La journée aura lieu à la Cité des Sciences et de l’Industrie de 9h à 19h : Salle Paul Painlevé 30 avenue Corentin Cariou, 75019 Paris
Entrée libre sur inscription : nfortjames@apsv.fr Renseignement : 0140037769