Mamour Seck, a lancé son activité Africa Marketplace, il y a un an. Dans le cadre de son accompagnement par Meet Africa, Mamour Seck a pu créé la plateforme en ligne, Africa Marketplace mettant en avant des produits cosmétiques naturels, biologiques et des denrées alimentaires de qualité, tout en favorisant une démarche équitable. Les tests au Sénégal sont en cours, et l’avancement du projet promet de couvrir le marché national à long terme.
Pourquoi avoir lancé Africa Marketplace ?
L’objectif de cette initiative est la commercialisation de produits, en mettant l’accent sur les matières premières cosmétiques naturelles et biologiques qui respectent une démarche qualité et de certification, ainsi que sur les produits alimentaires répondant aux mêmes exigences. L’idée centrale d’Africa Marketplace est de promouvoir une approche équitable dans le cadre de cette offre.
Est-ce que le test de vos produits au Sénégal a démarré ? Si oui, quels ont été les rétombées ?
Concernant AfricaMarketplace au Sénégal, o๠le Grdr devait accompagner, des échanges et des réflexions ont eu lieu, mais les objectifs n’ont pas encore été atteints. Cela a permis d’ouvrir des pistes de réflexion et d’identifier des structures pouvant servir de relais entre les partenaires. La plateforme AfricaMarketplace a été lancée en France, et sa livraison est prévue pour mai. Au Sénégal, nous avons progressé en créant une structure opérationnelle qui sera opérationnelle en mai.
Quels sont les objectifs d’Africa Marketplace sur le court, moyen et long terme ?
Le lancement de la plateforme est prévu d’ici fin mai, avec une finalisation de sa mise en place entre fin mai et début juin. Le démarrage de l’activité liée à AfricaMarketplace au Sénégal commencera fin mai. À plus long terme, l’objectif est de couvrir le marché national en proposant un entrepôt pour sécuriser et optimiser la gestion logistique et l’approvisionnement.
Comment se passe vos recherches de groupement pouvant produire bio ?
Il s’agit d’une stratégie globale reposant sur l’existence d’un marché. Nous bénéficions de l’aide d’une structure pour la production biologique. Au Sénégal, nous recensons les entreprises certifiées bio et sommes en mesure de les contacter. Une fois que le projet sera lancé au Sénégal, avec une structure dédiée opérationnelle dans deux mois, nous prévoyons certainement un événement.
Quels sont les objectifs que vous voulez atteindre là bas sur le court terme, comme vous le souhaitez ?
À court terme, nous souhaitons sécuriser notre approvisionnement en mettant en place un entrepôt, améliorer notre gestion logistique et renforcer la sécurité de notre démarche. Notre objectif est de référencer directement sur la plateforme des marques ou des structures déjà existantes, proposant des produits biologiques et équitables. Dans un premier temps, nous ciblerons davantage les structures en Europe plutôt qu’en Afrique. Nous voulons offrir aux clients la possibilité d’acheter des produits provenant de ces différentes structures via notre plateforme.
Si vous devriez décrire Africa Marketplace en une ou deux phrases, vous diriez quoi ?
AfricaMarketplace est un outil qui agit comme un pont reliant les producteurs en Afrique aux industriels en Europe grà¢ce au numérique. Nous cherchons à innover dans le domaine de la structuration et à offrir aux producteurs la possibilité de mieux présenter leurs offres.
Quel est l’impact que vous souhaitez qu’Africa Marketplace ait en termes sociétal ?
Sur le plan sociétal, nous souhaitons que ce changement bénéficie à l’Afrique en valorisant le savoir-faire des femmes, qui sont responsables de 90 % de la transformation des produits agricoles. Il est important d’investir, de former et de partager les ressources et les bénéfices de l’entreprise avec des structures, en particulier celles dirigées par des femmes, afin de rétablir l’équilibre et de redistribuer les avantages de cette activité.