Sécheresses, inondations, acidification des eaux, diminution des terres arables, avancée du désert, perte de biodiversitéÂ… telles sont les menaces qui pèsent sur les populations paysannes accompagnées par le GRDR. Face au défi climatique, lÂ’association a décidé de réagirÂ…
Du pôle littoral (Haute Casamance et Guinée Bissau) au Sahel (Bakel au Sénégal, Mali et Mauritanie), les zones dÂ’intervention du GRDR, comme une bonne partie du continent africain, sont fortement exposées aux risques liés au changement climatique. En témoigne dÂ’ailleurs la sécheresse qui sévit dans la corne de lÂ’Afrique et la crise alimentaire qui en découle. Car cÂ’est bien de cela quÂ’il sÂ’agit : la sécurité alimentaire de ces populations qui vivent essentiellement de leur terre, est menacée.
En conciliant développement socio-économique et lutte contre le changement climatique, le GRDR réaffirme son engagement aux côtés des familles rurales, premières victimes du réchauffement climatique. Ce fà »t dÂ’ailleurs lÂ’objet dÂ’une rencontre inter-équipe organisée du 25 au 28 juillet 2011 en Casamance avec pour thème : « Le changement climatique : quelle réalité ? Quels enjeux pour lÂ’action du GRDR ici et là -bas ?  »
Durant trois jours, toutes les cellules Afrique du GRDR ont évalué la vulnérabilité de leurs territoires dÂ’implantation et ont tenté de proposer des réponses concrètes. Les deux premiers axes dÂ’actions qui ont été retenus sont :
– Accompagner les acteurs du territoire dans la maitrise des enjeux associés au changement climatique et leur intégration dans leur stratégie de développement – Inciter les communautés à mener des initiatives de développement économique local sobres en carbone et respectueuses de lÂ’environnement
A noter tout de même que les populations rurales ont, depuis toujours, su adapter leur mode de vie et leurs cultures aux évolutions du milieu. Le défi aujourdÂ’hui est de leur permettre de se développer tout en préservant la ressource qui tend à se raréfier.