Le terme de co-développement est rarement utilisé par les migrants agissant pour le développement de leur région dÂ’origine. Ils ont contracté une « double dette  » (économique : coà »t du trajet et sociale : absence du foyer) que lÂ’investissement dans des projets de développement ne semble pouvoir combler. Si lÂ’habitude leur fait préférer le terme de « projet de développement  » et illustre bien leur volonté de rejeter tout particularisme certains revendiquent de « faire du co-développement  » depuis près de cinquante ans ! Ceux-là souhaitent substituer à cette « double-absence  » (A. Sayad) – étranger ici, toubab là -bas – une « double-présence  » - citoyens ici, citoyens là -bas – qui génère autant de dynamiques de co-développement.
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