Dans le cadre d’une étude sur les migrations subsahariennes, basée sur un rapport réalisé par le Grdr en partenariat avec l’institut IFAN, l’AFD tente de déconstruire les idées reçues sur les interactions entre migrations et développement local.
Ce document rappelle que les Subsahariens émigrent principalement vers d’autres pays africains et représentent seulement 5% des migrants vivant dans la zone OCDE. Depuis les années 1980, la migration s’est féminisée et un tiers des migrants sont aujourd’hui diplômés de l’enseignement supérieur.
L’AFD insiste sur le fait qu’à court ou moyen terme la croissance économique des territoires d’origine n’aura pas pour conséquence la diminution des flux migratoires, encore moins si l’on tient compte des prévisions démographiques.
Il semble donc primordial de mieux connaître ces mouvements afin de développer des politiques migratoires en cohérence avec la situation réelle et ainsi de permettre aux migrants subsahariens de participer activement au développement des pays d’accueil et d’origine.