Les femmes subsahariennes, qu’elles vivent sur leurs territoires d’origine ou en France, ont de nombreuses difficultés à jouer un rôle actif au plan économique, politique et social. Raison pour laquelle le Grdr a développé une approche pour lutter en faveur de l’autonomisation citoyenne et financière des femmes.
Ici comme là -bas, l’implication des femmes dans l’espace public reste un enjeu majeur. Qu’elles soient exclues du processus décisionnel local impacte négativement les collectivités en matière de développement humain durable. Raison pour laquelle le Grdr travaille à valoriser et à consolider les compétences des associations ou organisations de femmes (en France comme en Afrique) et les afin de renforcer leur citoyenneté et qu’elles soient en mesure de défendre les droits qui sont les leurs.
Par ailleurs, le Grdr a développé une approche afin de cerner et de résoudre les obstacles d’accès relatifs aux questions socio-sanitaires pour les femmes migrantes en France, sujets souvent tabous culturellement dès lors qu’il s’agit de contraception, de maladies sexuellement transmissibles et de mutilations sexuelles.
L’appui à l’entreprenariat féminin, en Afrique de l’Ouest ou en France, pour les femmes migrantes, est un axe majeur de l’activité du Grdr. Le Grdr contribue au développement local en appuyant au maximum les groupements féminins africains dans leurs activités de production, transformation ou commercialisation. En France, de nombreuses activités contribuent à l’insertion professionnelle des femmes migrantes tout en tenant compte des particularismes culturels qui sont les leurs. Il s’agit dès lors de déconstruire certaines représentations négatives les concernant et de valoriser les compétences des femmes migrantes.